Ils sont 115 apprentis humanitaires, venus de 11 pays d’Afrique et d’Europe, à pousser les portes du centre dakarois pour se former pendant 9 ou 3 mois.

Bioforce renouvelle cette année encore sa volonté de participer activement à l’émergence d’une nouvelle génération d’humanitaires formés en Afrique. Destiné à tous les profils, des débutants aux plus expérimentés, Bioforce propose des formations permettant d’accéder aux métiers humanitaires de « Responsable Logistique », « Responsable Ressources humaines et finances » , « Coordinateur de projet », mais aussi de Responsable de projets en « Protection de l’enfance en situation d’urgence », en « Eau, hygiène et Assainissement » et en « Nutrition ».

Mue par une volonté de venir en aide aux personnes vulnérables, cette nouvelle vague d’humanitaires vient renforcer le vivier de professionnels de l’humanitaire d’Afrique de l’Ouest et Centrale à la grande satisfaction de la nouvelle Responsable du centre, Stéphanie Legoff : « Je suis impressionnée par le nombre d’élèves qui nous a rejoint aujourd’hui… Il démontre le grand succès du Centre de Formation Bioforce Afrique qui fête seulement ses deux ans. Nous constatons qu’il y a un besoin très fort en termes de formation dans le secteur humanitaire et l’offre de formation Bioforce répond à la demande dans cette région ». Après avoir souhaité la bienvenue aux nouveaux stagiaires, elle adresse un conseil à la nouvelle promotion : « Il y a quelque chose d’important que ces professionnels de l’humanitaire ne doivent pas perdre de vue : l’intelligence collective, basée sur l’écoute, la solidarité, le dialogue. C’est la meilleure des armes pour faire le meilleur travail possible. »

2019 marque également les deux ans d’existence du Centre Bioforce Afrique après son implantation en 2017 à Dakar. En deux ans, le centre a formé plus de 1400 personnes aux métiers humanitaires et aux compétences nécessaires pour exercer ces métiers de la solidarité. Un bilan important, mais qui comporte son lot de challenges et de nouveaux enjeux. « Deux ans c’est très jeune, mais le bilan de ces deux années est satisfaisant, se réjouit Stéphanie Legoff. Il démontre la pertinence du projet au Sénégal et en l’Afrique de l’Ouest et Centrale en termes de renforcement de compétences dans le secteur particulièrement des jeunes professionnels de l’humanitaire. De nombreux challenges restent à surmonter pour être certain d’être le plus efficient possible et offrir des services de la meilleure qualité aux stagiaires. Le projet est en grande marche et a un grand avenir devant lui… »