Portrait d'Éric Delorme, élève Bioforce “… Je débute une nouvelle vie ce matin, c’est avec une certaine émotion que j’ai fermé la porte de mon bureau vendredi soir. Pour rêver mon lendemain, je prends un autre chemin, pas celui du confort, mais un chemin de traverse, pour ne pas vivre sans exister. Ouvrir une porte aux envies qui se taisent, mais certainement pas une fuite, ni une envie de rébellion. […] Aujourd’hui c’est le premier jour du reste de la vie, celle d’étudiant pour trois mois. Rentrée Bioforce.”

C’est par ces quelques phrases postées fin mars qu’Eric a annoncé son changement de cap : à 50 ans, il a quitté son poste de directeur du pôle restauration de Bayer France pour s’engager dans l’humanitaire. Trente années d’un parcours à hautes responsabilités dans un métier de l’accueil et du service, où s’est affirmé son goût du travail pour et avec les autres. Aujourd’hui cette vocation, il a choisi de la mettre en œuvre pour venir en aide aux personnes affectées par les crises. Nous l’avons rencontré alors qu’il vient tout juste de rejoindre les bancs de Bioforce Europe : fin mars, il y commençait la formation professionnelle de coordinateur de projet pour une durée de 3 mois.

“Cette reconversion est de l’ordre
d’une vocation fortement ancrée chez moi.”

Que représente pour toi ton engagement pour l’humanitaire ?

J’ai choisi de me mettre au service de populations qui en ont besoin de manière vitale. Mon parcours me permet de m’engager maintenant dans de bonnes conditions et d’être libéré d’un certain nombre d’obligations. J’ai toujours voulu aider mes équipes à progresser et à évoluer au sein de l’entreprise. Aujourd’hui, je veux pouvoir redonner du sens à ma vie personnelle et professionnelle, faire vivre ce qui m’anime et construire des choses aux côtés de ceux qui ont besoin d’aide. Cette reconversion est de l’ordre d’une vocation fortement ancrée chez moi. J’ai été privilégié pendant pas mal de temps et aujourd’hui j’ai envie de le rendre, de transmettre aux autres, et d’œuvrer pour donner une vie un tant soit peu meilleure à toutes ces personnes.  

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Tu étais dernièrement directeur du pôle restauration Bayer France, quel a été le déclic qui t’a conduit à cette reconversion ?

Le vrai déclic s’est fait quand j’ai vu une offre pour un poste de directeur d’hôpital à Pobé au Bénin pour la fondation Raoul Follereau. Pour moi c’était une évidence, c’était absolument ce que je voulais faire. Comme je n’avais ni l’expérience, ni les qualifications, j’ai cherché des postes avec une vocation solidaire en France, mais la seule solution pour y accéder était de faire une formation. A 50 ans, je n’étais pas attiré par des formations longues, j’avais besoin d’un cursus relativement court. Je me suis alors tourné vers Bioforce et j’ai vu le cursus de “Coordinateur de projet” de 3 mois.

Qu’attends-tu de ta formation professionnelle à Bioforce ?

Une réelle connaissance du métier d’humanitaire : après 10 jours de cours je m’aperçois déjà que ma perception en était finalement très limitée. La formation va me permettre de mieux appréhender le contexte, les enjeux, les acteurs, etc.  On travaille actuellement par exemple sur les questions de sûreté et sécurité : ce sont des cours qui mettent en avant toutes les problématiques et tous les risques qu’on encourt. Il est très important pour nous d’avoir les pieds sur terre et d’appréhender le terrain comme il l’est réellement. Les intervenants sont top, ils connaissent sur le bout des doigts leur domaine d’intervention, ils ont une grande culture du système. Et c’est un véritable choc culturel de commencer à apprendre quand on n’a aucune expérience dans l’humanitaire.

“J’ai envie d’aller sur le terrain (…) et de vivre l’expérience pleinement”

Aller sur le terrain pour apporter une aide humanitaire ne t’effraie pas ?

Est-ce qu’on est vraiment prêt un jour ? Dire que ça ne m’effraie pas serait mentir, et tout dépend du contexte dans lequel je vais partir. Il est clair que je préfèrerais partir dans des contextes de développement plutôt que d’urgence. Mon appréhension de l’environnement et de ses difficultés y est moins grande, même si j’ai conscience que dans tous les cas travailler dans ces contextes ne sera ni simple ni sûr. Je n’ai pas d’attente par rapport à une problématique ou une thématique d’intervention : j’ai envie d’aller sur le terrain. J’ai surtout envie d’y être confronté et de vivre l’expérience pleinement, peu importe la zone. J’ai aussi envie de découvrir, d’aller à la rencontre d’autres cultures, d’autres modes de fonctionnement que celui que je connais depuis 30 ans. J’ai déjà fait de nombreux voyages mais il n’y avait pas d’objectif humanitaire, ici ce sont les missions qui renforcent ma volonté.

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