Former à l’humanitaire après l’avoir vécu : l’itinéraire de Jésus, alumni Bioforce
Chercher sa voie, trouver un métier qui a du sens, puis le transmettre : Jésus Campuzano n’a jamais cessé d’apprendre et de transmettre. Aujourd’hui coordinateur de formation, il veille à préserver l’âme d’une école qui l’a profondément marqué.
« L’humanitaire n’était pas un rêve d’enfance, mais j’ai découvert un métier passionnant »
Quand il commence sa formation en logistique humanitaire (LSI) à Bioforce en 2016, Jésus a 26 ans. Après des études d’histoire et beaucoup de voyages, il se cherche encore professionnellement. « Je voulais travailler dans la coopération internationale, mais je trouvais ça trop théorique, pas assez proche des vrais besoins du terrain. C’est en cherchant des métiers plus supports, plus logistiques, que je suis tombé sur Bioforce. Je me suis dit : tiens, c’est peut-être par là que je vais entrer dans ce monde un peu flou qu’est l’humanitaire. »
Si l’humanitaire n’est pas une vocation d’enfant, la passion prend rapidement. « J’ai découvert un métier que j’adore toujours et surtout une école qui m’a énormément marqué. » Ce qui le frappe le plus ? La diversité des profils dans sa promo : « Je dis souvent que j’ai eu deux formations : celle que Bioforce m’a fournie et celle offerte par mes camarades, avec leurs débats, leurs expériences, leurs visions du terrain. C’était incroyable. »
Autre révélation : la pédagogie. « Après cinq ans de fac, j’ai découvert à Bioforce une façon d’apprendre très différente, par la pratique, la réflexion, l’expérience. Et une vraie volonté de partage, les formateurs n’étaient pas des sachants qui imposaient leur savoir, mais des pros qui proposaient de le transmettre, libre à toi de t’en saisir. Ça m’a énormément plu. »
« Les formateurs ne sont pas des sachants qui imposent leur savoir, mais des pros qui proposent de le transmettre »
De Bioforce aux ONG : une carrière entre urgence et développement
À l’issue de sa formation, Jésus part immédiatement sur le terrain. Il travaille pour plusieurs ONG, essentiellement dans la logistique humanitaire, souvent en contexte d’urgence. « J’ai commencé avec Solidarités International, qui a été pour moi une école unique. Puis j’ai continué avec Médecins Sans Frontières et Médecins du Monde. »
Ses missions l’emmènent en Centrafrique, RDC, Sud-Soudan, mais aussi à Madagascar, au Maroc, au Pérou. « J’ai un profil plutôt d’humanitaire d’urgence, mais j’ai aussi travaillé sur des terrains plus développement. J’ai occupé des postes terrain, dans des bases parfois très isolées, puis au siège, à piloter la logistique de plusieurs missions. Ce mélange m’a permis de garder un pied dans la réalité tout en prenant du recul. »
De l’autre côté de la formation : transmettre l’expérience du terrain
Aujourd’hui, Jésus est coordinateur de formation à Bioforce. « Ce n’était pas prémédité : je m’étais toujours dit que j’aimerais intervenir ponctuellement, mais des circonstances personnelles m’ont ramené en Europe. J’ai commencé à donner des cours à l’université, ce qui a confirmé mon goût pour la transmission. Quand un poste s’est ouvert à Bioforce, j’ai tenté ma chance. Ça fait maintenant deux ans que je suis de l’autre côté. »
Il découvre alors un Bioforce différent, confronté à de nombreuses contraintes. «
Son objectif au quotidien ? « À chaque petit changement que je propose, je me demande : est-ce qu’on garde cette différence ? Est-ce qu’on continue à transmettre ce qui m’a tellement servi sur le terrain ? Ce n’est pas toujours simple, mais c’est ce que je veux préserver. Que les apprenants repartent avec la même qualité de formation et la même envie d’agir qui m’a porté. »
Comme Jésus, trouvez vous aussi une formation pour un métier qui a du sens
Les ONG ont besoin de professionnels qualifiés, capables de répondre efficacement aux crises humanitaires et d’aider les populations vulnérables. Et si c’était vous ? Que vous soyez jeune diplômé, humanitaire expérimenté, bachelier, ou salarié en transition professionnelle : trouvez à Bioforce la formation qui vous correspond.