« …J’ai atteint mon objectif, rendre mon CV compétitif. C’est une réalité car j’ai pu décrocher un poste de Responsable administration projet à l’ONG ALIMA après ma formation ou j’ai exercé pendant 1 an et 3 mois… » José Manuel ALLANGBA élève à Bioforce en 2017, en mission aujourd’hui en RCA avec l’ONG Concern Worldwide.

  • Comment avez-vous découvert le monde de l’humanitaire?

Diplômé en techniques comptables et financières, j’ai effectué des stages dans une micro finance et par la suite dans un cabinet comptable. A la fin de ces stages j’ai découvert une organisation humanitaire l’ONG ASAPSU. Je décide d’y déposer une demande de stage et 2 semaines plus tard je suis convoqué pour un entretien qui fut concluant et ai commencé le 1er Avril 2013. Ainsi commence mes premiers pas dans l’humanitaire.

  • Pourquoi avez-vous choisi de vous former à Bioforce ? 

Je postulais pour les postes d’expatriés sans réponses et aussi dans les avis de recrutement des ONG, il était souvent précisé « formation Bioforce souhaitée ». En 2017, je décide donc de booster mon CV en m’inscrivant à la formation de Responsable Ressources Humaines et Finances car il me manquait certaines compétences surtout en ressources humaines, sur les questions juridiques et en gestion financière. Mon choix s’est porté sur Bioforce car c’est la seule école de formation aux métiers de l’humanitaire la plus connue et sérieuse ayant un bon taux de placement. J’ai atteint mon objectif, rendre mon CV compétitif. C’est une réalité. J’ai pu décrocher un poste de Responsable administration projet à l’ONG ALIMA en RCA ou j’ai exercé pendant 1 an et 3 mois. Aujourd’hui je suis toujours en RCA comme Programme Accountant à Concern Worldwide grâce à ma formation Bioforce. C’est la plus grande agence d’aide humanitaire d’Irlande. Depuis sa création en 1968, elle a travaillé dans 50 pays pour aider les populations des pays les plus pauvres du monde.

  • Décrivez-nous la situation humanitaire dans laquelle vous travaillez actuellement en RCA 

La République Centrafricaine vit dans un environnement marqué par l’instabilité. Elle a subi pendant une dizaine d’années des crises militaro-politiques à répétition qui ont affecté le tissu socio–économique et les forces de défense et de sécurité. Depuis un an, dans de nombreuses zones, les violences qu’exercent les groupes armés sur les civils et aussi sur les organisations humanitaires ont progressivement réduit l’espace humanitaire et parfois coupé la population de l’aide qui leur est vitale.

  • Quel est l’apport de votre formation Bioforce dans votre carrière professionnelle ?

La formation de Responsable Ressources Humaines et Finances m’a permis dans un premier temps de booster mon CV, il est devenu plus attrayant aux yeux des recruteurs car après cette formation j’ai pu décrocher quatre entretiens dont l’un a été concluant pour ma première mission en RCA. Chose qui n’avait pas été possible avant ma formation car toutes les candidatures envoyées sont restées sans réponse. De plus les cours de Bioforce nous donnent un bagage de connaissance qui permet d’aborder avec confiance et sérénité les tests écrits et entretiens. Cette formation a un point fort qui est d’allier théorie et pratique.  Les modules sont construits en prenant en compte les réalités humanitaires telles que vécues par les organisations sur le terrain. Et les modules sont dispensés par les professionnels de l’humanitaire ayant une grande expérience dans le domaine. Aujourd’hui je me réfère toujours aux modules de la formation pour résoudre certaines problématiques de ma fonction actuelle.

  • Des conseils, orientations pour ceux qui veulent devenir demain des responsables ressources humaines et finances dans l’humanitaire ?

Avoir eu de tels niveaux de responsabilité aussi tôt dans ma carrière est une chance que je dois en grande partie à la formation Bioforce notamment les modules plus pratiques comme les cours d’Excel, de finances, gestion du personnel et juridique. Mais l’école apporte également un épanouissement qui m’a aidé à définir précisément la personne et le professionnel que je voulais être, et à choisir le meilleur chemin pour y parvenir. Dans le contexte de mondialisation qui est le nôtre, je recommande vivement aux futurs étudiants de Bioforce de conserver des valeurs d’ouverture d’esprit, d’éthique, de justice, d’interculturalité et de respect, nécessaires et primordiales dans des environnements de travail comme les organisations humanitaires internationales. Enfin la maîtrise de l’anglais n’est plus une valeur ajoutée mais une condition pour travailler dans un environnement international.

Bonne chance à toutes et à tous!