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En direct du terrain

Henri, responsable logistique

Henri a suivi la formation de Responsable Logistique à Bioforce en 2018. Il est actuellement avec Médecins Sans Frontières à Pibor au Sud Soudan où de graves inondations ont eu lieu.
« J’étais sur place quand l’eau a commencé à monter et j’ai été en charge de la construction de la clinique provisoire en tentes. J’ai pu me servir de tous les conseils que vous m’avez donnés pendant l’Application Terrain. Visite des militaires avec officiels à gérer poliment, père inquiet portant sa fille inconsciente dans les bras à rediriger et aider, topographie du camp, prendre le temps de réfléchir, dessiner et décider de quoi faire où comment.
Prendre soin de la communauté, communiquer auprès d’eux, prendre en compte leurs contraintes notamment liées à l’eau et l’assainissement et m’appuyer sur eux… Mais aussi prendre soin de nous et rester soudés entre expatriés, nos conditions de vie s’étant détériorées rapidement. Merci de m’avoir préparé à tout ça ! »

« C’était un rêve pour moi d’être formée par Bioforce, la formation à mon rythme m’a permis de réaliser ce rêve »

Korotimi a suivi une formation à son propre rythme de Responsable logistique humanitaire au Centre de Formation Bioforce Europe, entre 2017 et 2019.
L’une de mes connaissances, elle-même Responsable Logistique humanitaire, m’a parlé de la formation Bioforce. (…) C’était un rêve pour moi d’être formée par Bioforce, et la formation à mon rythme m’a permis de réaliser ce rêve et de recevoir un enseignement de qualité qui fait la différence sur le terrain.
Je suis aujourd’hui Coordinatrice Logistique au sein de l’ONG Terre des Hommes Lausanne. Ma formation Bioforce a clairement fait la différence pour obtenir ce poste, jusque-là toujours occupé par un expatrié. (…) J’aimerais, pourquoi pas, devenir un jour référente logistique au siège d’une organisation humanitaire, donc appuyer ou former des logisticiens, et bien sûr suivre la Formation de Formateurs à Bioforce ! »

Parole d’alumni : Elvis-Cosme

Elvis est Camerounais. Contrôleur de gestion dans une banque, il s’est formé au métier de responsable RH & Finances à Dakar en 2017. Il est aujourd’hui administrateur pour MSF Espagne au Niger.
« Je termine ma deuxième mission au Niger, auprès de migrants dans la région d’Agadez. Notre objectif principal est de rechercher, trouver, secourir des migrants perdus dans le désert lors de tentatives de migration vers l’Occident. En complément, des soins de santé gratuits sont apportés aux populations des localités d’accueil à travers l’appui aux cases de santé, de centres de santé intégrés, d’hôpitaux…
Ce projet a lieu dans un environnement désertique, avec de réels risques d’enlèvement contre rançon pour les profils non sahéliens, mais aussi des risques de braquage à mains armées. Heureusement, le niveau d’acceptance des populations est très satisfaisant, notamment au regard des effets positifs liés aux emplois créés, ainsi qu’aux soins de santé gratuits offerts. »

Parole d’alumni : Imma

Après des expériences terrain avec Terre des Hommes et Humanité et Inclusion, Imma a intégré le siège d’InterSOS
« Pendant la formation on ne se rend pas vraiment compte de la chance que l’on a d’apprendre. On ressent beaucoup de fatigue, on a beaucoup de tests à faire, de dossiers à préparer. Cette chance, on ne la mesure qu’après, quand, en mission, on met en application tout ce que l’on a appris. C’était une super expérience côté humain, d’une richesse exceptionnelle, avec 12 ou 13 nationalités différentes dans la promo. »

Parole d’alumni : Providence

Providence vient de Goma, en RDC. Elle est Responsable RH & Finances Projet au Cameroun avec MSF Suisse.
« En 2017, je découvre qu’il y a bien une formation orientée humanitaire qui peut me permettre de renforcer mes capacités et d’être plus pragmatique dans toutes les situations d’une carrière humanitaire. Un choix doit s’opérer entre une promotion au sein de mon organisation et les études. Dans un pays comme la RDC où le taux de chômage est l’un des plus élevés du continent, la décision de démissionner pour aller poursuivre mes études n’est pas une mince affaire. Qu’à cela ne tienne, la décision est prise au cours d’une nuit et le lendemain, je passe à l’action. »

« Je suis Nigérien, j’ai été formé au Sénégal, je travaille au Congo, mais demain je peux aller partout dans le monde »

Serge est journaliste dans son pays, le Niger, quand, en 2005, survient une grave crise alimentaire. Il décide de rejoindre Caritas comme chargé de communication, mais très vite, il veut s’engager davantage.
J’ai eu envie d’être en première ligne, et voir de l’autre côté comment l’aide se met en place. Je me suis renseigné auprès d’amis et de collègues sur une formation en logistique, ils m’ont parlé de Bioforce. J’ai fait partie de la première promotion du centre de Dakar, et après ma formation je partais avec Action contre la Faim comme adjoint logistique à Diffa, une grande base dans la zone du Lac Tchad frappée par Boko Haram. (…)
Je suis Nigérien, j’ai été formé au Sénégal, je travaille au Congo, mais demain je peux aller partout dans le monde. Je ne me donne pas de limite, je suis un citoyen du monde, et partout où le besoin se fait sentir, j’irai apporter ce que je peux pour que la dignité humaine soit restaurée.

Au siège de Première Urgence Internationale, deux générations de diplômés Bioforce aux commandes

Ils sont respectivement directeur du développement et du soutien aux opérations, directeur de la communication, de la collecte et des partenariats privés, et directeur des opérations au sein de l’ONG française Première Urgence Internationale.
Erwan, Jean et Olivier sont tous trois diplômés Bioforce. Les deux premiers se sont engagés en 1995, à une époque où “ce n’était pas encore un métier, c’était de l’aventure, c’était vivre quelque chose de fort, un engagement.” Olivier, 12 ans plus tard, revendique, lui, “un vrai choix d’en faire mon métier et une expérience professionnelle conséquente”. La professionnalisation de l’humanitaire est passée par là. Deux générations, trois parcours, mais un moment fondateur : Bioforce.

Au Bangladesh, Marlène agit auprès des Rohingyas

« Dans un premier temps, ma mission a consisté à monter deux plateformes logistiques à destination de tous les humanitaires pour approvisionner les camps de réfugiés de façon optimale, puisqu’on a des freins logistiques dans ce pays-là et qu’il y a un énorme volume de distribution à organiser.
C’est un contexte où le gouvernement bangladais est très fort, veut maîtriser cette crise, donc il a été très difficile d’avoir toutes les autorisations, mais aussi de se faire connaître des autres ONG puisqu’il n’y a pas un système de coordination efficace. C’est dû au fait qu’il y a un vide juridique dans lequel se trouvent les Rohingyas. Ils ne sont ni réfugiés, car sans nationalité, ni déplacés, parce qu’ils n’étaient pas au Bangladesh avant. Donc ce vide a donné un vide d’organisations humanitaires, compliquant considérablement les projets. »

« Aujourd’hui le choléra est endémique dans la région », Yann témoigne depuis le Yémen

« La majorité des habitants vit dans des situations de plus en plus précaires, reléguant le recours à des soins payants derrière d’autres priorités comme la recherche de moyens de subsistance.
Notre objectif dans le pays est de favoriser un accès à des soins gratuits de qualité. Dans les gouvernorats de Taïz et d’Ibb, nous avons un hôpital d’une centaine de lits pour des urgences médicales et chirurgicales. Une bonne partie de nos patients sont reçus suite à des traumatismes.
Nous avons aussi une équipe mobile qui mène des activités de prévention et de surveillance épidémiologique dans des villages reculés, plus un centre de traitement du choléra. Car aujourd’hui le choléra est endémique dans la région. »