Parmi eux de nombreux représentants de partenaires opérationnels (Nations Unies, ONG et Croix-Rouge), de partenaires des ministères sénégalais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de la Formation professionnelle, et des représentants de la Commission européenne, de la Métropole de Lyon, de la Fondation Mérieux et du Gouvernement princier de Monaco qui ont apporté leur soutien financier au projet.

La création de ce nouveau centre a pour objectif de renforcer en qualité et en quantité la capacité de réponse aux nombreuses crises qui affectent cette région. C’est ce qu’a tenu à souligner Philippe di Loreto, responsable de la coopération décentralisée de la Métropole de Lyon : «En choisissant de s’implanter à Dakar, cette grande capitale de l’Afrique, Bioforce fait le choix d’être au cœur de l’Afrique qui bouge, mais aussi celle qui est toujours fragilisée par de nombreuses crises. »

En première ligne pour répondre à ces crises, la communauté humanitaire a unanimement reconnu la nécessité d’un outil comme le centre Afrique pour les aider à améliorer leurs capacités opérationnelles dans cette région : pour Benoit Collin, coordinateur régional de la DG-ECHO « cette initiative de Bioforce de se développer à l’international correspond à un besoin clair de l’Afrique de l’Ouest et Centrale, si l’on regarde les enjeux humanitaires qui y sont présents ». Gilles Fagninou, directeur régional adjoint de l’Unicef, a ajouté : « avoir un centre en Afrique d’un partenaire aussi expérimenté que Bioforce est un privilège. Nous avons avec Bioforce un partenariat autour d’une formation en protection de l’enfance en situation d’urgence qui manquait jusqu’à présent. Par des bourses, nous permettons à des personnels nationaux de l’Unicef, d’ONG locales ou du gouvernement de donner résolument et très concrètement vie à leur engagement. Je me réjouis de les retrouver dans 3 mois sur le terrain, mieux outillés, mieux formés et avec une motivation renforcée ! ».

Ainsi, adaptés aux enjeux opérationnels des organisations humanitaires internationales et locales en Afrique de l’Ouest et Centrale, c’est toute l’expérience, l’expertise en ingénierie de formation et la reconnaissance dont bénéficie Bioforce qui sont mis au service de la communauté humanitaire aujourd’hui dans cette région. Les autorités du Sénégal, représentées par le Professeur Olivier Sagna, directeur des études et de la coopération du Ministère de l’Enseignement supérieur, ont également salué cette initiative. « La création de ce centre à vocation africaine est une initiative particulièrement pertinente dans le contexte de défis humanitaires nombreux. Vous répondez aux besoins de la région et du monde. »

Bernard Sinou, président de Bioforce, a remercié chaleureusement l’ensemble des partenaires qui ont permis la concrétisation de ce projet, avant de conclure : « Votre présence ici et le soutien de si nombreux partenaires techniques, opérationnels et financiers, et particulièrement la Commission européenne, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Métropole de Lyon, la Fondation Mérieux et le Gouvernement princier de Monaco, sont un signe encourageant qui traduit deux convictions partagées. D’une part, l’investissement dans la formation est plus que jamais nécessaire si, tous ensemble, nous voulons être à la hauteur des besoins immenses qui s’annoncent encore devant nous. D’autre part, il est important que cette formation se développe au cœur des régions concernées, afin qu’elle soit plus accessible à tous, et qu’elle bénéficie mieux de l’expertise et de l’expérience des acteurs locaux. »