Coralie Debourg a 28 ans, elle a obtenu son diplôme d’administrateur de la Solidarité Internationale au sein de l’Institut Bioforce en 2012. Avant sa formation à l’Institut, Coralie était comptable et souhaitait effectuer des missions à l’étranger ; c’est ce qui l’a poussé à intégrer le cursus de formation d’administrateur de la solidarité internationale. Elle souhaitait acquérir des compétences dans la continuité de son métier.

Coralie a été recrutée par MSF Suisse lors du forum ONG se déroulant dans les locaux de l’Institut Bioforce. Après la validation de son recrutement, il n’y avait plus qu’à attendre son affectation pour une mission à l’étranger. Le lundi 11 novembre 2013, ses responsables la contactent pour lui proposer de se rendre d’urgence aux Philippines suite au passage du typhon Haiyan. Le soir même, Coralie prenait l’avion et se rendait aux Philippines pour sa première mission d’urgence à l’étranger.

A son arrivée à Manille, elle ne sait pas exactement ce qu’elle va faire, mais les choses se mettent vite en place aux côtés d’autres expatriés arrivés quelques jours plus tôt. Après un temps d’adaptation et d’observation, Coralie trouve rapidement ses marques et est en charge de la coordination des expatriés venus du monde entier. Elle s’occupe de leur accueil, de l’hébergement, des démarches administratives et financières, du suivi RH et également de la répartition des expatriés et des travailleurs locaux sur les différentes zones sinistrées.

Au cœur de la capitale, la tension n’est pas aussi forte que dans les zones littorales fortement touchées. Manille centralise l’arrivée des professionnels de la solidarité internationale et également l’arrivée de denrées et de marchandises. Dans la capitale, la majorité des expatriés vivent à l’hôtel ; en effet, les missions d’urgence sont généralement courtes (2 à 3 mois) et les professionnels ne savent généralement pas combien de temps ils vont rester sur place ; ce qui est le cas pour Coralie. Elle va rester quelques mois aux Philippines avant de repartir pour une autre mission d’urgence. Dans l’avenir, Coralie souhaiterait occuper un poste en gestion financière sur une base de vie et non pas en capitale où la vie est sensiblement la même que dans d’autres capitales. Elle souhaite réellement travailler au cœur de l’action et des besoins et suivre de près les projets menés.